La hutte maya, ou « Chosa » : historique, plan et organisation
La hutte Maya, construite en structure bois et couverte d’un toit de palmier est une construction d’origine Maya, qui s’est transmise au cours des générations. Aujourd’hui encore bâtie par les descendants des Mayas dans les zones rurales, elle est très similaire au modèle qui constituait l’habitat du peuple Maya à l’époque des grandes cités construites par la civilisation.
Selon un plan ovale très simple, la hutte regroupe dans un seul espace, différentes fonctions de l’habitat. Selon la taille du terrain disponible, ou les moyens des familles, elle peut fonctionner seule ou connecter différents espace en plusieurs huttes. Le foyer occupe une place centrale, à la fois source de chauffage et de cuisson.
Technique constructive de la toiture
Sur un sol de terre battue, surélevé ou non, quatre poteaux de section circulaire et formant une fourche en tête sont encastrés dans le sol, appelés « horcon ». Ils supportent ainsi la charpente, qui se compose de « vigas », poutres en bois de section circulaire également, viga primaire, viga secondaire, et viga de faîtage, faisant office de pannes. Une fois contreventée, la toiture est recouverte de branches faisant office de chevrons, puis de liteaux horizontaux qui viendront accueillir la toiture en feuilles séchées. Sur les vigas, des branches plus épaisses sont courbées et fixées de manière à former deux arcs de cercle à chaque extrémité de la toiture. Des branchages y sont fixés de manière radiale afin de finaliser la charpente.
Les assemblages de cette structure sont stabilisés par des liens végétaux, qui viennent nouer ensemble les pièces de bois.
Cette charpente est ensuite recouverte de feuilles de palmier, minutieusement fixées aux liteaux par simple pose à cheval sur les branches, chaque rang recouvrant le précédent.
Technique constructive des murs
Les murs de la « chosa » sont réalisés en sections de bois circulaires plantées verticalement dans le sol. 10 ou 12 branches sont souvent d’une section plus grosse pour assurer le maintien des murs. Des sections plus petites sont ensuite plantées les unes à côté des autres, suivant les courbes en arc de cercle à chaque extrémité.
Ces montants de bois sont stabilisés ensemble par des éléments horizontaux à trois ou quatre hauteurs différentes, noués par des liens végétaux.
Selon les villages, les habitudes ou les moyens, cette paroi de bois peut-être recouverte d’un mélange de terre, paille et eau, s’apparentant alors à la technique du torchis. Parfois, la paroi reste de bois non recouvert
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