J150 à J153 : Le Guatemala, une nature tropicale 

Au fil de la route

Au cours de notre chemin, sur la route de Cobán et de Lanquin, nous découvrons la campagne guatémaltèque. Les bananiers et les manguiers longent le bord des routes sinueuses, entre des valons cultivés de maïs ou de café. Des petites montagnes s’élèvent les unes à côté des autres, comme des monticules étroits, recouverts d’une végétation dense qui laissent entrevoir à certains endroits des parois rocheuses et abruptes.  Les petits villages ruraux se succèdent le long de la route.

La région de Lanquin

En s’approchant du village de Lanquin, des montagnes plus grandes s’étendent à perte de vue. Dans ce paysage verdoyant, une piste de terre serpente interminablement jusqu’au petit village en fond de vallée.

Nous sommes arrêtés sur la piste par deux hommes, équipés de machettes, comme la plupart des hommes (et enfants) du pays, affairés à nettoyer les bas-côtés. Ils ont tendu une corde en travers de la piste pour en barrer le passage et exigent une participation pour leur besogne en guise de droit de passage. Après avoir discuté quelques instants avec eux, gentiment refusé de leur céder de l’argent, nos chapeaux ou nos chaussures, nous leur offrons quelques fruits et tortillas pour leur pause déjeuner et continuons notre route sur des au-revoir souriants.

Le petit village de Lanquin vit tranquillement au rythme local et les nombreux touk-touk dans les ruelles transportent autant de locaux que de jeunes baroudeurs en sac à dos. Dans les rues, les graines de cacao sèchent, étalées sur des bâches au sol en plein soleil.

Au cœur de cette zone isolée, la rivière de Seymuc Champey s’élargit sur quelques centaines de mètres pour former des piscines naturelles d’eau cristalline. En fuyant les tours organisés et les attractions canyoning,  nous profitons de ce petit paradis presque seuls, avant de s’éclipser lors du grand débarquement des groupes.

C.